Je soufflai. Les poursuivants me rattrapaient, et je lâchai un juron. Quel imbécile, ce Big Boss, de m'avoir envoyé éliminer la plus grande bande de mafieux de toute l'Asie! Les balles sifflaient autour de ma tête, et je me planquai dans une petite ruelle. Trois types se pointèrent. Ils n'étaient que trois. Je pourrai donc me venger. Quelques secondes plus tard, il n'en restait plus aucun des trois. Juste un tas de cadavres. Puis je regardai un groupe de huit, qui avaient des mitraillettes. " Un peu dangereux, cette mission", songeai-je, pensif. Puis, l'un d'eux donna le signal, et je fus de nouveau en cavale. Le fait de fuir m'insuportait, mais à un contre cinq cents, je ne voulais pas me surestimer. Et là, le miracle apparut. Un pont de feraille venait de se déplier. Le plus rapidement, et le plus discrètement possible, je m'infiltrai à bord de ce bâteau de croisière, bientôt suivi des mafieux. Je les avais semés dans les couloirs du bâteau, mais pour combien de temps encore?