Rp Krähe et Ghost ou comment la solitaire et le sombre peuvent s'apprendre.

L'ombre, le terreur, la nuit, l'absence de lune. Tout pesé sur ce monde à part qu'est le cimetière. Je n'étais pas là pour rendre visite à une personne familière ou à quelqu'un à qui j'ai tenu. Non, non moi je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour contempler la mienne. Je suis là pour contempler ma propre tombe. Car, oui, j'ai tout fait pour disparaître, pour devenir invisible, pour perdre ma substance, perdre les dernière trace d'humanité qu'il me restais.
Maintenant je n'existe plus, tout du moins pas ici, pas pour les gens de ce monde. Ici je ne suis plus qu'un corps dans un cercueil scellé par une lourde pierre. Pierre sur laquelle jamais personne ne viendras se recueillir car les seuls qui on comptaient ne sont plus là pour en parler.
Tous. Je les ai tous chassé, traqué puis tué. J'ai fait disparaitre toute les traces.
Je ne regrette rien, rien, je ne regrette jamais rien. Je ne suis pas humaine. Je vis hors de tout, hors de la vie.
Je suis une âme égaré, une âme qui n'a rien à faire ici, une âme qui n'est pas d'ici. Je n'aurais jamais du naître dans ce monde. j'aurais du naître dans un ailleurs où j'aurais étais comprise et pas rejeté comme je le suis ici.
Le goût familier du métal envahit ma bouche. La plaque de naissance que je porte autours du cou et la seule chose d'on je suis sûre sur mon identité. Mon nom de famille et ma date de naissance, seule chose dont je suis sûre.
Cette plaque de métal qui repose actuellement sous ma langue d'où le goût métallique. Ce geste qui m'est devenu familiers et que j'accomplis maintenant sans m'en rendre compte est devenu mon seul moyen de réconfort.
Car rien d'autre, rien même pas mes fioles, ne me rassure plus maintenant. Je suis chassé, pourchassé, traqué tel du gibiers. A une époque c'était moi qui tenais le place du chasseur mais au fil des années ce rôle c'est inversé et je déteste ça.

J'étais debout, fixant le sol et la brume d'un regard vague. Le cimetière... tous les vieux que j'avais jadis connus reposaient ici. Les effets étranges de l'air sur le brume étais assez flippant. Il faisait ressortir incroyablemnt le cadavre du p'tit vieux de l'auberge, pendu et accroché à un arbre, me fixant de ses yeux gris et lucides...
Je m'avançai encore dans le cimetière. Puis j'arriva enfin la partie du cimetière que je préférais: Celui ou étaient entreposés toutes mes victimes: Ceux de la famille ou des proches de Mr. Glook...
Un rictus effrayant et sinistre passa sur me lèvres, ne durant qu'un bref instant, avant de reprendre ma visite de l'endroit. Je ne pus malgré moi serrer le poing en pensant à Mr Glook.
J'arrivais alors dans une partie du cimetièrequi m'étais totalement incinnue. Elle était plus...lugubre, et j'aimais ça. Mes yeux cachés par ma mèche flamboyèrent. Tout ce qui touchait aux Enfers, à la mort ou aux sucreries m'intéressait.
Puis, mon regard tourna vers un endroit ou le sol semblait plus frais. Un cercueil bougeait légèrement. Amusé, je me penchai au dessus de ce dernier.
"Krähe Millicent", encore un nom parmi tant d'autres. Mais ce cercueil était spécial je ne voulais pas qu'on l'oublie. Grâce à une de rares cpacités de magie dont je faisais preuve, je fis apparaître une fleur noire. Noire, et rappelant la Mort elle même...
La fleur tomba délicatement sur le cercueil, et ses épines touchaient le bois, piquantes, comme prêtes à lacérer leur proie. Puis, je me retournai lentement
"Bonne et longue mort à toi, Krähe Millicent...

Un homme j'ai vu un homme. Enfin un jeune homme je ne sais pas peut-être un peu plus que moi. Il se promenait avec la nonchalance d'un touriste dans les allé du cimetière.
Il s'arrêta devant plusieurs tombe, je le vis serais les poings devant le tombant d'un riche famille ou tout ses membres sont réunis reposant sous la même pierre.
Puis il est venu par ici. Il est venu dans le vieux cimetière. La partit que tout le monde évite inconsciemment car ici sont enterré les assassins, les tueurs, les fous, les psychopathes, les bipolaire...
Tous, tous des âmes comme moi, des âmes égaré qui se sont reconnu dans le crimes ou la folie.
Ce fut ce geste qu'il accomplit qui m'étonnas. Lui il ne me vis pas. J'étais tapis dans l'obscurité tel un fauve près à bondir. Je le vis s'approcher de mon cercueil et l'observer.
Puis un rose. Une rose noir apparu du néant pour tomber avec douceur sur le bois sombre.

Un rose noire comme la Mort.

Je le vis se retourné avec une lenteur que l'on ne prête qu'a quelque rare personne pour dire cette phrase qui se grava en moi comme un tison ardent.

""Bonne et longue mort à toi, Krähe Millicent..."

Ce fut à moi de sortir de l'ombre et de ma placer dans son dos et de parler. De parler de ma voix qui apparais pour certaine personne toute droit sortie de l'Enfer...

"Pourquoi ?"

Une voix effrayante sortit de l'obscurité, pour prononcer les mots suivants:
- Pourquoi?

J'en déduis par ne logique évidente qu'il s'agissait de la fameuse "Krähe Millicent".

- Tiens, étant donné la présence de ton cercueil, je m'attendais à ce que tu te trouves devant les Portes de l'Enfer... mais apparemment tu es bien ici.

Plus je la regardai, plus je voyais de quel type de personne il s'agissait.
Je sortis une deuxième rose, noire encore, mais dégageant une autre aura.

- Il n'empêche que je te souhaite une très belle mort, ça ne t'arrivera qu'une fois dans ta vie, tu sais... sauf exception.

Je jettai la rose au dessus d'elle, et elle se figea de suite. Telle une ombre. Celle de la mort.

- D'ailleurs, je me demande quand sera ta mort. Et puis je me demande aussi pourquoi tu es ici, dans ce cimetière très peu...accueillant.

Je m'enfonçais dans cet étrange discours qui parlait de la chose que j'admirais et que je maudissais: La Mort.

- Et puis, y a une question que je voudrais absolument te poser...

J'arretai ma phrase pour laisser le temps la rose de revenir dans ma main:

- La Mort. As tu peur des ses bras accueillants?

Ma rose s'enfonca dans ma main. Je regardai la fille d'un regard caché sous ma mêche grise.

Cette homme. Il n'était pas comme tout les autres. Il m'était semblable tout en m'étant totalement opposé. Tout nous rapprochais et tout nous opposait. Nous étions tout deux deux âmes égarés, perdu. Et la Mort, la Mort dans sa grandeur, sa noirceur et sa bonté, nous fascinait.
Mais plus que tout c'était ses yeux qui m'attirais. Yeux qui disparaissais entièrement sous une mèche grise mais que je devinais de la couleur du sang. Liquide de vie. Drôle de coïncidence pour quelqu'un qui est fasciné par la Mort.
Il parla, parla encore et toujours avant de faire apparaitre une deuxième rose. C'est à peine si je remarquais cella-ci. J'étais attiré par ses yeux comme un gouffre attire la chute.
Mes yeux sombre et leurs veines d'or que je déteste mais que je porte fièrement étincelle lorsqu'il me posa cette question.

"La Mort. As tu peur des ses bras accueillants ?"

Un sourire fit son apparition sur mes lèvre y volant pour quelque seconde à peine.

"Tes yeux...sont magnifique."

A la fin de mon speech, elle complimenta mes yeux.
"Tes yeux...sont magnifiques "

Mais moi, je ne trouvais pas. Il me rappelait la vie. et je méprise la vie. Je la méprise plus que tout. C'est pour cela que je lui réponds :

"Eh bien je n'aime pas mes yeux, moi..."

Je ne sais pas pourquoi mes poings se serrent. Mais on entend un léger tintement de métal.
Le bruit des morceaux d'acier, enfouis entre mes phalanges.
Je n'aimais pas cette conversation, car le tournant qu'elle prenait me déplaisait fortement. Je me tournai vers les autres tombes.

"au revoir, Miss Krähe, ce fut un plaisir..."

Ohohoh j'avais réussi à la mettre en rogne en complimentant ses yeux dont je n'avais aperçu qu'un vague éclair rouge. Le tout risquait de enfin devenir intéressant.

Il ferma les poings.

Bruit métallique.

Intéressant, je suis toujours à l'affut du moindre détail, car les détails sont toujours le plus important. Et je suis Raven la meurtrière solitaire. mais ce nom tout le monde l'ignore tout le monde me nomme Krähe la bipolaire. A si ils savaient !
Une arbalète, un carreau. Je suis rodé j'ai l'habitude. Le contact du métal et du bois entre mes mains me met plus à l'aise. La pointe de mon carreau est pointé sur sa nuque prêt à partir à plus de 350 kilomètre à l'heure (NDA : information vérifié et véridique voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] lien partie "L'arbalète moderne")

"tu compte vraiment tant sortir comme ça le fantôme ?"

Sourire accompagné de l'éclat malsain du carreau.

- Tu comptes vraiment t'en sortir comme ça, le fantôme ?

Provocation venant de la part de la femme. Puis, petit éclat métallique. Mes yeux rouges sangs se mouvoient derrière ma mèche. Puis, je me redis son nom "Krähe Millicent".
Je dis alors :

- Arbalète moderne, carreaux de 236 grammes. Vitesse de tir, 363 km/h. Et toi, tu es Raven.

D'un mouvement furtif je réapparais derrière elle.

- Effectivement, je compte m'en sortir. Malgré le prix.

Après un éclat flamboyant derrière sa mèche grise il prononça ses mots qui me firent tant frémir.

- Arbalète moderne, carreaux de 236 grammes. Vitesse de tir, 363 km/h. Et toi, tu es Raven.

Je me figea brusquement. Comment ? Comment pouvait-il savoir ? Personne ne pouvait briser ce secret. Soudain je la senti. Je la senti monter en moi en une brusque vague de chaleur. Pas maintenant, surtout pas maintenant. La retenir a tout prix.
Je vois, je vois mon corps comme si j'étais hors de lui. Il est pris de brusque tremblement puis je suis de nouveau attiré vers lui. J'y reprend ma place normale mais les tremblement ne s'arrête pas. Enfin je reprend le contrôle. Je ferme les yeux puis les rouvre parlant d'une voix manquant d'assurance.

"Comment ?"